Les petits papiers…
Salut! A un mois de mon déménagement au Japon, presque jour pour jour, je suis en mesure d’établir un petit bilan des diverses démarches administratives qui ont été nécessaires, ou qu’il me reste à faire. Préparer une émigration n’est pas facile et demande du temps. Outre le travail psychologique personnel à faire pour en venir à prendre cette lourde décision, une fois en route, il faut s’affronter à bon nombres de tâches, et il peut être effrayant de regarder le sommet de la montagne quand on en est encore au pied. Comme toujours, il faut prendre chaque chose après l’autre. On peut trouver pas mal de témoignages, d’avis et de conseils d’internautes qui sont passés par là, mais j’ai décidé d’ajouter mon grain de sel, si ça peut rendre service à quelqu’un qui se demande comment s’y prendre, ou ce qui l’attend. Paysage de la balade du jour : l’administratif.
Tourner une page.
Bonjour bonjour! Fort handicapé ces temps-ci pour remplir les pages de mon blog (je rappelle que je suis en France pour préparer mon déménagement complet à Ôsaka), j’ai décidé de remplir les pages d’un livre. Suite à mon premier voyage en 2009, j’avais élaboré un album photo à l’aide d’un site internet, et j’ai naturellement décidé, cette année encore, de graver sur papier les images qui illustrent ma vie. Je trouve primordial de garder une trace plus concrète que des images sur un écran, et le format que j’utilise est plus flatteur qu’un tirage classique. Les fêtes de Noël sont à nos portes et j’ai décidé de faire de la pub pour le site que j’utilise pour la 2ème fois et dont la qualité de service me comble systématiquement : photoweb.
Par les égouts.
Bonjour! Aujourd’hui, à défaut de pouvoir te proposer une nouvelle balade au Japon, je t’emmène dans les réseaux sous-terrain. Tu sais peut-être qu’au Japon, chaque ville présente une plaque dégout différente, voire plusieurs selon les quartiers. J’avais déjà réalisé un petit article l’an dernier sur le sujet, mais je vais le compléter aujourd’hui. Un moyen comme un autre de te ramener à mes petites visites. Pour toi lecteur assidu, chaque plaque d’égout te permettra un retour dans le passé, et pour toi nouveau lecteur, elles te proposeront un accès direct à différentes villes, sans avoir à fouiller tout le blog. On retourne au Japon, en passant par les égouts…
Le Rouge et le Brun.
Salut! Aujourd’hui est un grand jour. Depuis le temps que j’attends l’Automne, je commençais à désespérer. Il faut dire que nous sommes le 16 Novembre, que j’ai appris que chez moi à Saint Etienne il a neigé aujourd’hui, et qu’ici, les arbres ont daigné passer leur robe automnale depuis quelques jours seulement. Sakura étant en vacance à partir d’aujourd’hui, nous avons décidé d’aller nous mettre au vert, ou plutôt au rouge. Restait à choisir la destination… Retourner à Arashiyama, ou retourner à Nara? Si tu as déjà lu les articles cités, ou si tu connais ces villes, la photo ci dessus te donne déjà la réponse… Notre dernier voyage dans l’ancienne capitale remonte à bien plus longtemps et, en semaine, la ville sera certainement plus calme que le quartier de Kyôto. C’est donc reparti pour Nara, et si l’an dernier nous avions surtout visité les grands temples, cette fois, ceux qui nous intéressent, ce sont les arbres et les cerfs. Tout le monde s’est fait beau pour les photos et a revêtu son pelage d’Automne. Les arbres en rouge, les cerfs en brun…
Varier les plaisirs.
Bien le bonjour! Aujourd’hui, petit veinard, tu vas pouvoir profiter d’une longue promenade sans bouger de chez toi! Hier, poussé par le très beau temps, j’ai décidé d’aller marcher un peu. Au final, ma balade a duré 5 heures. 5 heures de pur plaisir, de silence, de rencontres inattendues, et d’emerveillements simples. Comme d’habitude, j’ai choisi un point de départ et j’ai laissé mes pieds passer devant pour la suite. Tout commence donc dans le quartier voisin du mien, à Sôzen-Ji, où un temple attend notre visite. Nous irons ensuite jusqu’aux berges de la Yodogawa, déjà arpentées et déjà adorées. Mais aujourd’hui, le plus grand fleuve d’Ôsaka nous reserve de très variées et jolies surprises…
En passant.
Bonjour! Un tout petit article aujourd’hui. Je reviens de 3 jours à Tôkyô où j’ai passé mes examens pour le DEF. Il ne me reste plus que le petit mémoire à rédiger. Pas de visite touristique de la capitale cette fois, le peu de temps libre que j’ai eu a été consacré aux retrouvailles avec mes amis de la formation. Mais bon, tu me connais, j’ai bien réussi à choper quelques photos comme ça, en passant… Je vais en profiter pour inclure ici les quelques photos de rails que j’ai pris, fasciné par leur propreté. On l’a dit et re-dit, le Japon est propre. Ce n’est pas une légende, et si cette propreté s’explique par l’investissement de beaucoup d’employés (souvent âgés) qui nettoient les rue, il suffit de regarder les rails de train ou de métro, où le nettoyage est forcément plus rare, pour voir que, de toute façon, les Japonais sont hors concours.
Ce qu’il n’y a pas à voir.
Bonjour! Aujourd’hui, malgré le temps trèèèès incertain, Sakura et moi décidons d’aller traîner nos guêtres à Arashiyama. Ces jours ci, je reste un peu trop enfermé pour mes révisions et chaque jour de congès de Sakura est un jour pluvieux… J’en ai marre, on tente le coup! De toute façon je veux sortir. Arashiyama, c’est LA destination touristique du coin. Près de Kyôto, les foules se pressent pour voir les temples, le parc aux singes, la ballade dans les gorges à bord du très célèbre petit train bâptisé « Torokko » (de l’anglais truck). On peut y descendre les rapides à bord de frêles esquifs gavés de touristes, ou se promener dans les eaux calmes sur de jolies barques… »The place to be », surtout à l’Automne. Le rougroiement des feuilles est très en retard cette année, et commence tout juste, c’est le bon moment. On a prévu la balade en train, puis le parc aux singes, plus si le temps est clément… oui mais voilà, il y a ce qui est prévu, et il y a ce qui arrive…
Trans-port(s)
Bonjour! Tu as remarqué comme souvent, les sentiments de bonheur, de bien être, de sérénité, sont mis en exergue par un bon repas? En ce qui me concerne, ça marche à tous les coups. Hier soir, nous étions partis pour un simple petit repas entre amis à Kobe, puis une petite visite du port, mais au bout du compte j’ai eu droit à bien plus. Un vrai transport émotionnel, encore une prise de conscience de la chance que j’ai, pas seulement d’être au Japon, mais surtout d’être arrivé, je crois, à ma place. Je sais que parmis mes lecteurs, il y a toi, qui vit au Japon depuis longtemps, ou toi, qui n’y est jamais venu mais qui en rêve, ou encore toi, qui est déjà venu mais cherche toujours à en savoir un peu plus. Je n’ai aucune idée par contre d’à quel point mes délires sentimentaux peuvent te parler, selon ta vie, ta propre expérience, ta façon de voir les choses etc… Toujours est-il qu’il y a des choses qu’ont peut prendre en photo, et d’autres qu’on ne peut pas… Prends ce qui t’intéresse.
Passer au vert.
Ohlala!! Déjà 5 jours sans articles? Mais que fais-je? Dans quel état j’erre? Il faut dire que ces jours ci, le temps n’est pas merveilleux, ce qui nous a obligé à remettre à plus tard notre escapade prévue à Arashiyama… Mais on y reviendra… Et puis les révisions pour ma formation ne sont pas étrangères à l’affaire. M’enfin 5 jours sans te donner un petit quelque chose de Japonais à grignoter, ça ne va pas du tout! Poussé par mon sentiment de culpabilité (et certainement pas par la lassitude de mes révisions), j’ai décidé aujourd’hui, malgré le temps couvert, de partir en balade. Destination Tennoji, où nous avions déjà visité le zoo l’an dernier, ainsi que le fameux Shitennoji, superbe temple, et plus ancien du Japon. Aujourd’hui, nous nous tournons vers le Tennoji Koen, le jardin donc, et si tu es sage, nous marcherons un peu jusqu’à un autre temple : l’Imamiya Ebisu Jinja…
Nourriture à l’oeil
Salut! Aujourd’hui je t’emmène dans un endroit un peu particulier. Un endroit qu’on appelle « Depachika » (デパ地下). Il faut comprendre « département souterrain ». Chaque grand magasin (très grand magasin selon nos critères) abrite en sous terrain un véritable marché. Les halles versions nipponnes n’ont rien à envier question ambiance à nos marchés couverts Franchouillards, loin de là! A l’ambiance chaleureuse (et serrée en ce dimanche après-midi), s’ajoute, comme d’habitude dans ce pays, un souci de la présentation et de l’emballage harmonieux. Inutile de dire que les effluves qui se dégagent de chaque « stand » sont autant de tentations pour le badot qui passe innocemment. A chaque inspiration, une nouvelle odeur, et à chaque regard, l’admiration d’un poisson magnifique, d’une présentation soignée ou d’un plat inconnu. Tombé là un peu par hasard, je n’ai pas pu m’empêcher de rapporter quelques clichés pour toi. Si tes yeux ont faim, c’est par ici…
L’amer intérieur.
Dernier article consacré à notre week-end de folie en mer intérieure de Setô, sur les sentiers de l’Art (un peu) et de la ruralité (beaucoup). Si j’ai plutôt bien esquivé jusque là les expositions payantes disséminées sur les îles de la mer de Setô, leur préférant la visite des patelins et des îles elles même, pour ce dernier jour, je crains de ne pouvoir y couper. Cette fois, nous nous rendons à Naoshima, noyau central de ce festival d’Art contemporain, et véritable île-oeuvre. Nous voulons visiter aujourd’hui un des 3 grands centres d’Art contemporain installés sur ce petit bout de terre, voire plus, et, bien entendu, il est hors de question pour moi de repartir sans ma petite balade campagnarde du jour. Alors en route pour cette dernière journée, et n’oubliez pas le guide!
Télé la réalité.
Toujours en plein coeur de la mer intérieure de Setô, au large de Shikoku, dans une région réputée pour sa production d’olives, ses décors aux accents méditerrannéens et ses habitants chaleureux, l’étape d’aujourd’hui sera longue et intense. Sous un soleil de plomb, les candidats seront confrontés à des épreuves d’endurence, des moments difficiles, mais aussi des rencontres inoubliables! Aujourd’hui, ils devront, plus que jamais, faire appel à leur esprit d’équipe s’ils veulent gagner l’épreuve d’immunité et remporter une soirée spéciale qui leur ouvrira les portes du folklore du pays : une représentation de théâtre Kabuki. L’étape commence à Teshima, et la course se poursuivra jusqu’à l’un des lieux les plus romantiques de l’île de Shôdoshima : l’Angel Road. Une émission particulièrement longue aujourd’hui, et pleine de rebondissements! Bonjour et bienvenue dans Pekin Express : les chemins de Setô! (générique)
Îles flottantes.
Bien le bonjour! Nous voilà de retour d’un week end de 3 jours en mer intérieure de Setô, où se déroule actuellement la première édition d’un immense festival d’art contemporain. Chaque île abrite pour quelques jours des oeuvres installées spécialement pour l’occasion. Le compte rendu de ce week end spécial nous occupera au moins pendant 3 articles! Une véritable trilogie cinématographique t’attend donc dans les 3 jours à venir! Le premier épisode prend place entre la ville de Takamatsu, sur l’île de Shikoku où nous allons visiter le plus grand jardin du Japon, le Ritsurin Koen, et Megijima, une petite île à 20 minutes de bateau. Comme ma photo d’introduction peut te le faire deviner, ce premier jour est placé sous le signe de l’eau, et surtout de l’eau de pluie malheureusement… Mais ça n’est pas un peu de flotte qui va nous pourrir notre week end prévu depuis longtemps, alors en route pour 3 jours de folie!
Quand la pause s’impose.
Hier, j’en ai eu ma claque! Ouais parfaitement! Ras le bol! Non mais franchement c’est pénible à la fin! Qu’est-ce qui est pénible? Bein de prendre des photos de nuit toujours un peu floues!!! Mon trépied est en France, parce que beaucoup trop lourd (trépied pour caméra lourde), du coup, craquage de nerfs, débarquement à Yodobashi-Camera pour acheter un petit trépied… Mais du coup aujourd’hui, j’avais envie de tester le nouveau joujou… forcément! Mais où rentabiliser la photo de nuit? Sky Building? Je commence à connaitre par coeur… Essayons cette fois l’observatoire du World Trade Center d’Osaka…il parait que ça vaut le déplacement… C’est parti!
Qu’est ce que tu dis?