De là à là bis…(airports stories 3)
Salut salut! Voilà déjà un mois (jour pour jour) que je suis de retour en France, et que j’ai eu des galères pour poster mes photos ici… C’est donc avec un mois de décalage horaire que je viens te donner des nouvelles et te conter mon retour en terre hexagonale. Mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas?
Nous voilà donc de retour dans l’extraordinaire aéroport du Kansai, l’un des plus beaux au monde et les plus improbable architecturalement. Il est le seul aéroport flottant de cette envergure sur notre planète. Son agencement intérieur est optimisé pour que tout soit accessible d’un coup d’œil, et le système de circulation de l’air conditionné est extrêmement ingénieux, comme tu peux le voir sur ces photos. Mais cela ne change rien au fait que, comme dans tous les aéroports du monde, on doit attendre l’heure de l’embarquement…
Et puis le moment vient de se séparer… Cette fois c’est elle qui devient « celle qui reste ». Bizarrement on est moins tristes de se séparer cette fois…on prend un peu l’habitude certainement. Et puis au delà de ça, on est plus sereins quant à notre capacité à gérer la distance, puisqu’on vient d’expérimenter ça… C’est donc résigné mais pas abattu que je m’envole pour Shanghai, où je vais devoir attendre 7 heures dans l’aéroport que j’ai déjà visité, et que j’ai déjà trouvé moche…direction Shanghai Pudong donc…
Étrangement, l’aéroport est moins moche le soir…d’abord la lumière crée par les pistes, les parkings etc, donne une couleur orange très onirique aux nuages et au ciel, et tranche superbement avec le bleu du terminal. Alors entre deux chapitres du roman que j’ai en poche, une promenade au milieu des lumières et de la pluie s’impose. Je retrouve la même atmosphère moite et chaude de ma première escale ici, sauf qu’à l’aller, il était 8h du matin et que cette fois, il est 8h du soir.
Voilà…le temps passe…doucement l’heure d’embarquer approche. J’ai déjà dit au revoir au Japon, je me prépare à dire au revoir à l’Asie. L’avion décolle, c’est reparti pour 11 ou 12 heures de vol jusqu’à Paris, capitale de la mode, du luxe, du bon goût et du savoir vivre Français. De bien belles images auxquelles je dois m’accrocher vigoureusement pour ne pas pleurer la perte de la qualité de vie nippone.
Et puis un jour ça y est, l’avion descend sur Paris. J’ai perdu 20 degrés en route, il faisait 30 lors de mon décollage d’Osaka, il fait 10 à mon arrivée à Paris. 6h du matin, sur la piste, j’ai du mal à réaliser où je suis. Et puis je sors de l’aéroport, mes yeux se baissent, et d’un coup, aussi percutant qu’une claque dans ma tronche, la France m’accueille.
………tada ima…….
Okaerinasai…….
Cette entrée a été publiée le 02/11/2009 par Ondori. Classé dans airports stories, Au Japon, En Chine, En France et a été tagué aéroport, Au Japon, bienvenue, China Eastern Airlines, déprime, En France, Osaka, passeport, voyage.
Salutations. Il y en a plein partout, des mégots jetés là, à Osaka et au tour ; il y a juste, en sus, plein de monde payé pour les ramasser…
02/11/2009 à 13:30
Oui je ne veux pas dire que ça n’existe pas au Japon…Cependant, outre le fait que les fumeurs ont a disposition des cendriers urbains (dans les rues ou quartiers non fumeur au moins), il est très rare de trouver, en France, des cendriers de poche, même si cela existe.
Au Japon, il y en a partout… grandes surface style Loft, 7-eleven et j’en passe… et tous les fumeurs que j’ai vu s’en servent… ça aide aussi à garder des rigoles propres. Moi même j’ai rapporté mon petit cendrier de poche, et je ne m’en sépare plus.
Et malheureusement, même si on avait autant de personnel de nettoyage des rigoles, je reste persuadé qu’on n’atteindrait pas le niveau japonais…
02/11/2009 à 15:04